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Il s'appelle Monsieur Lune.

 

La Lune, il aime volontiers l’idée d’être dedans, mais sa planète est bien notre terre dont il chante la comédie des habitants depuis quinze ans maintenant. Front dégagé comme le jeune premier à houppette qu’on a découvert au début du 21e siècle, ou frange tombant sur ses yeux ronds aujourd’hui : Nicolas Pantalacci alias Monsieur Lune regarde tout et toujours avec une douce précision. Pour ensuite mieux dessiner une courbe, un ciel, une fille, un sentiment.

Ces cinq nouveaux titres ne s’éloignent pas de ce beau chemin.

 

Dès les premières chansons en 2000, on sent le gars élevé au bon lait. Celui de Renaud, dont il va reprendre le répertoire bientôt sur scène dans « Un Renaud pour moi tout seul Â». Celui plus largement d’une chanson française omniprésente dans le frigo familial, du papa journaliste de radio à la maman  attachée de presse… de chanteur.

 

Au fil des années et des albums (quatre à ce jour), Monsieur Lune s’est poli et affûté à la fois. Plus de rondeur dans la construction de ces histoires romantiques et oniriques, plus de saillance dans l’écriture pour une émotion aussi simple que marquante. Vrai-faux Droopy dans un monde en chaos, le grand gaillard ne se lasse pas de dire du monde la belle tristesse, des gens l’ultra-moderne solitude de la vieille Souche.

 

Travailler les textes et le goût du mot juste dans le droit fil des cadors, d’accord, mais Nico la Lune est aussi musicien. Délicat mélodiste, sa ritournelle n’est jamais facile, jamais hautaine non plus. Et sa chanson ouvre sa porte aux quatre vents sans que ce soit le foutoir dans la salle à manger : toutes les couleurs d’une pop-folk française ouvragée cohabitent avec bonheur, percussions, claviers et cordes viennent souvent visiter les tauliers guitare-basse-batterie.

 

Derrière les instruments jusqu’à ce dernier EP, on retrouve les mêmes lascars depuis quinze ans, symbole de la belle continuité du parcours et de l’inspiration. On redécouvre un Monsieur Lune, plus pop, plus mélancolique, encore plus juste et touchant.

Un beau regard n’a pas d’âge.

Non content de toucher les adultes, voilà cinq ans que Nico emballe les enfants avec « L’incroyable histoire de Gaston et Lucie Â», conte musical écrit avec Sébastien Rost. Un livre-disque où sont venus chanter Jamait, Carmen Maria Vega ou Oldelaf, et un spectacle qui voyage en formant la jeunesse : 200 dates à ce jour et ce n’est pas fini.

 

Renaud, Gaston, Lucie et Nico sont dans un beau bateau, personne ne tombe à l’eau : Monsieur Lune suit joliment son étoile.

 

           

 

Fred Dunid

 

 

A propos des albums précédents

 

« Chez Monsieur Lune, il y a de la gouaille, des emportements, des sourires désarmants, de l’ironie douce et une infinie élégance. »

Le Monde - Yann Plougastel

 

« Monsieur Lune croit encore à l’Amour, à l’amour sans fin. Il le cherche et ne le trouve pas. Espérons que sa quête dure encore quelque temps pour qu’il puisse encore nous offrir des albums aussi réussis. »

FrancoFans - Benjamin Valentie

 

« De sa jolie voix éraillée, Monsieur Lune pourrait être un petit frère de Renaud et Alain Souchon. »

Télérama - Clémentine Déroudille

 

« Monsieur Lune imprègne la chanson-rock de ses propres humeurs musicales, zébrées d'électricité, de banjo, de ukulélé. Le disque fort d'un esprit rêveur, d'entrain et d'ironie, devrait passer haut la main l'épreuve de la scène. Â»

L’Express - Gilles Médioni 

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